lundi, octobre 02, 2006
Comment implémenter votre traçabilité ?
Notre équipe s'est interessé depuis maintenant plus de 12 ans, à la mise en place, au Maroc, des moyens pour le suivi en temps réel des opérations logistiques, de production et de traçabilité.
Chaque projet est unique: les besoins d'une industrie agro-alimentaire ne sont pas les mêmes que ceux d'une société de messagerie, une compagnie d'assurance, un centre hospitalier ou une industrie lourde.
Tous les projets se ressemblent. Ils sont pourtant bien différents.
D'un côté, nous disposons d'un système informatisé de gestion, sur lequel, il faut pouvoir "entrer" ou saisir des informations liées aux opérations sur le terrain: ordre de fabrication, stockage, déstockage, livraison, réception, vente, ... etc. Toutes ces opérations sur le terrain, se font en principe à côté du bien manipulé, et non pas au bureau. La saisie doit alors être faite, en atelier (entrepôt, magasin, laboratoire ou autre), et non pas à côté du PC de l'opérateur.
De l'autre côté, nous avons des opérateurs, dont la mission principale (ce pourquoi, ils sont là) ne consiste pas principalement à saisir les données sur le système informatique. Ces opérateurs, voient en la saisie des données un réel "travail ingras, pénible et parfois inutile", et ce quoique leur en disent leurs chefs. La saisie des données se trouve alors différée, remise à plus tard, ou encore, quand elle est faite, mal, ou pas du tout contrôlée.
Toutes les expériences que nous avons pu vivre chez nos clients ont montré la difficulté que pouvait rencontrer l'entreprise à "fiabiliser" et "rendre disponible", à temps, l'information sur le système informatique mis en place. Quels que soit les millions de dirhams dépensés et quelle que soit l'adéquation au métier ou la pertinence du progiciel ou ERP mis en place, fiabiliser les données est toujours un vrai "casse tête" pour le chef d'entreprise.
Pour cela, et partant d'une identification (étiquetage) des produits manipulés avec code à barres, la mise en place d'équipements de saisie de données par lecture code à barres, permet aux opérateurs de faire leur boulot tout en introduisant les données sur le système informatique.
Cela paraît donc simple ! et c'est simple !.
Il suffit de prendre quelques précautions:
- placer l'opérateur au centre du choix de l'outil: en effet, c'est lui qui manipulerait finalement l'outil, et il faudrait qu'il l'adopte, qu'il sache l'utiliser, et enfin que cela ne lui complique pas d'avantage l'existence. Associer l'opérateur au choix, permet en général d'anticiper des problèmes auxquels on ne peut penser seul;
- réfléchir globalement: même si l'on s'attaque à un tout petit domaine, ne pas perdre de vue l'impact sur les autres domaines. Un jour ou l'autre, il faudra étendre le choix de l'outil à d'autres applications, ou services;
- privilégier les normes régissant l'identification des produits, en fonction des métiers. En effet, les codes à barres ont fait l'objet d'une panoplie d'études de normalisation. Plusieurs centaines de milliers d'entreprises dans le monde les ont expérimenté depuis maintenant des dizaines d'années. De cette expérience est née un ensemble de standards, qu'il est préféreable de connaître.
Avec ces principes de base, construire une solution revient alors à analyser, poste par poste, le type de matériel à adopter (douchette, lecteur radio, industriel ou non, terminal, PDA, ... ), ainsi que son mode d'utilisation (connecté à un poste, non connecté) pour élaborer quelques scénarios d'utilisation, et finir par en adopter un.
En ce qui concerne le matériel, on trouve sur le marché tout et n'importe quoi. Il n'y aucune raison d'opter pour le moins cher, ni pour le plus cher d'ailleurs: faire ses courses en privilégiant un constructeur de renom, représenté correctement là ou le matériel sera utilisé.
Enfin, pour la mise en place, hormis les difficultés techniques d'intégration (qu'il est toujours possible de solutionner), revenir à l'opérateur pour l'impliquer, prendre son avis et l'associer au projet. Une fois mis en place, un tel outil doit alors "être placé sous observation" afin de mesurer son adéquation au travail de tous les jours, et corriger les éventuels dérapages.
Chaque projet est unique: les besoins d'une industrie agro-alimentaire ne sont pas les mêmes que ceux d'une société de messagerie, une compagnie d'assurance, un centre hospitalier ou une industrie lourde.
Tous les projets se ressemblent. Ils sont pourtant bien différents.
D'un côté, nous disposons d'un système informatisé de gestion, sur lequel, il faut pouvoir "entrer" ou saisir des informations liées aux opérations sur le terrain: ordre de fabrication, stockage, déstockage, livraison, réception, vente, ... etc. Toutes ces opérations sur le terrain, se font en principe à côté du bien manipulé, et non pas au bureau. La saisie doit alors être faite, en atelier (entrepôt, magasin, laboratoire ou autre), et non pas à côté du PC de l'opérateur.
De l'autre côté, nous avons des opérateurs, dont la mission principale (ce pourquoi, ils sont là) ne consiste pas principalement à saisir les données sur le système informatique. Ces opérateurs, voient en la saisie des données un réel "travail ingras, pénible et parfois inutile", et ce quoique leur en disent leurs chefs. La saisie des données se trouve alors différée, remise à plus tard, ou encore, quand elle est faite, mal, ou pas du tout contrôlée.
Toutes les expériences que nous avons pu vivre chez nos clients ont montré la difficulté que pouvait rencontrer l'entreprise à "fiabiliser" et "rendre disponible", à temps, l'information sur le système informatique mis en place. Quels que soit les millions de dirhams dépensés et quelle que soit l'adéquation au métier ou la pertinence du progiciel ou ERP mis en place, fiabiliser les données est toujours un vrai "casse tête" pour le chef d'entreprise.
Pour cela, et partant d'une identification (étiquetage) des produits manipulés avec code à barres, la mise en place d'équipements de saisie de données par lecture code à barres, permet aux opérateurs de faire leur boulot tout en introduisant les données sur le système informatique.
Cela paraît donc simple ! et c'est simple !.
Il suffit de prendre quelques précautions:
- placer l'opérateur au centre du choix de l'outil: en effet, c'est lui qui manipulerait finalement l'outil, et il faudrait qu'il l'adopte, qu'il sache l'utiliser, et enfin que cela ne lui complique pas d'avantage l'existence. Associer l'opérateur au choix, permet en général d'anticiper des problèmes auxquels on ne peut penser seul;
- réfléchir globalement: même si l'on s'attaque à un tout petit domaine, ne pas perdre de vue l'impact sur les autres domaines. Un jour ou l'autre, il faudra étendre le choix de l'outil à d'autres applications, ou services;
- privilégier les normes régissant l'identification des produits, en fonction des métiers. En effet, les codes à barres ont fait l'objet d'une panoplie d'études de normalisation. Plusieurs centaines de milliers d'entreprises dans le monde les ont expérimenté depuis maintenant des dizaines d'années. De cette expérience est née un ensemble de standards, qu'il est préféreable de connaître.
Avec ces principes de base, construire une solution revient alors à analyser, poste par poste, le type de matériel à adopter (douchette, lecteur radio, industriel ou non, terminal, PDA, ... ), ainsi que son mode d'utilisation (connecté à un poste, non connecté) pour élaborer quelques scénarios d'utilisation, et finir par en adopter un.
En ce qui concerne le matériel, on trouve sur le marché tout et n'importe quoi. Il n'y aucune raison d'opter pour le moins cher, ni pour le plus cher d'ailleurs: faire ses courses en privilégiant un constructeur de renom, représenté correctement là ou le matériel sera utilisé.
Enfin, pour la mise en place, hormis les difficultés techniques d'intégration (qu'il est toujours possible de solutionner), revenir à l'opérateur pour l'impliquer, prendre son avis et l'associer au projet. Une fois mis en place, un tel outil doit alors "être placé sous observation" afin de mesurer son adéquation au travail de tous les jours, et corriger les éventuels dérapages.
# publié par NizarB @ 9:56 AM 
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